Je viens te parler d’amour. J’aime, j’ai aimé, j’aimerai… Telle doit être votre assurance. L’amour ne meurt jamais, pas plus qu’il ne naît, l’amour est, qui sous-tend toute la création. A un moment, la créature prend conscience qu’elle aime, ou qu’elle est aimée, puis le temps passe, le sentiment si vif s’estompe et l’on croit l’amour fini. Telle n’est pas la vérité. Comme la foi, l’amour se décide et, s’il se vérifie au temps de l’épreuve, encore est-il plus beau lorsqu’il se décide dans la difficulté. Pour vous, sachez que vous êtes, de toute éternité, fruits de l’amour de votre Dieu — et créés pour aimer. (18/02/2001(2))

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Aimer n’est pas un sentiment, c’est la réalité ultime et intime de toute la création. Cette réalité immanente et immuable n’est pas la propriété du cœur de l’homme et de ses sentiments, dont nul n’ignore la versatilité… Ainsi bien de vos vies si malheureuses retrouveraient-elles un équilibre, si vous cessiez de faire reposer l’amour sur la jauge du baromètre de vos « sentiments amoureux ». Non!

Trop de familles éclatent, trop de vies se perdent dans des dédales inextricables. Bien sûr « aimer » dilate le cœur et rend heureux mais ne laissez pas l’adversaire s’engouffrer dans cette béance et en profiter pour vous faire tout ramener à vous-même. Vous finissez alors par seulement « consommer l’autre » et l’amour qu’il vous donne… Vos caprices, de charmants, deviennent insoutenables.

Ils empoisonnent vos relations. Le royaume des cieux est à ceux qui sont comme les petits enfants : purs et désintéressés, sans souci de « leur » lendemain, compatissants aux peines des autres. Reprenez-vous : ce que vous appelez aimer vous guide vers l’autre, vous est un signe du partage d’affinités, mais gardez-vous de bâtir vos vies sur ces fragiles moments et de croire que l’amour, c’est « cela ». Vous courez à la déception et vous vous retrouvez déçus et blessés profondément, car vous êtes nés pour l’amour qui est votre aspiration essentielle Il faut revoir la formation des cœurs des enfants et des jeunes: l’amour n’est pas une dualité. L’amour ne prend son sens qu’inscrit en Dieu. Et parce que, comme vous le savez, dans le monde l’amour n’est pas aimé, il est toujours rejeté, trahi et il meurt. Ainsi l’ennemi pourchasse-t-il tout amour! Ma vie toute donnée l’a prouvé à jamais. Aussi l’amour humain doit-il s’ancrer en Dieu, se décider et se déterminer.

Il ne doit dès lors qu’être vécu en vérité, dans le don de soi le plus complet, avec ma grâce, en l’implorant, en priant. Un tel amour, même s’il semble un temps mort — sur le plan des sentiments —, ressuscitera toujours, il est indestructible, n’en doutez pas. Tenez bon. Tenez ferme.

Peut-on se séparer de soi-même ? Lorsque vous n’allez pas bien, vous êtes travaillés, déjà en vous-mêmes. Une partie de vous vous entraîne dans une direction, tandis que l’autre renâcle et choisit une autre voie. Votre tête et votre cœur ainsi souvent s’opposent et il est bien long, le chemin qui unifie chaque être en lui-même. Et encore, que d’idéaux, d’enthousiasmes et d’exaltations a-t-il fallu laisser de côté ! Souvent cet apaisement se fait, faute de combattant, avec l’âge, dans un sentiment de résignation ! La véritable unité de l’être s’accomplit dans son union à Dieu, et celui qui l’atteint aborde aux rives du Royaume où règnent la paix, la joie et l’amour. Ainsi l’individu unifié, uni à Dieu, atteint-il la réalité qui est pré-existante à toute chose : l’amour ! (18/02/2001(2))

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Pourtant mon amour vous est donné, à chacun gratuitement, et vos désirs s’inscrivent dans votre quotidien et façonnent votre terre pour demain. Je vous aime et je vous ai créés libres. Je vous rappelle ces vérités essentielles afin de vous guider, de vous ramener sur le chemin que Je suis : celui qui mène au Père. Que celui qui a des oreilles entende ! Que celui qui est sourd s’en repente et me prie de l’éclairer…, (22/02/2001)

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