Un homme partit à la pêche avec ses deux fils qu’il avait formés. Une fois en mer, l’aîné disposa le filet, le lança correctement puis il se coucha et dormit. Le cadet travailla tout le jour sur le bateau afin de rendre le pont propre, bien brillant, et installa les bacs pour recueillir les poissons. Lancé dans son action il ne vit pas la marée passer, et n’osa pas réveiller son frère. Quand ils relevèrent le filet, il était trop tard, le filet s’était rompu et beaucoup de poissons s’étaient échappés ! Maigre pêche ! (16/11/2000) page 142

Message complet

A ton avis, quelle fut l’attitude du Père ? Médite cela aujourd’hui. Ce soir, je t’éclairerai. Voilà la suite de l’histoire : l’aîné, bien formé, a bien accompli son travail correctement, puis, il s’est reposé sur ses lauriers. Satisfait de lui, il s’est endormi. Tout ce qui a été perdu, l’a été par sa négligence coupable ! Ainsi êtes-vous, vous qui recevez toutes grâces et en tirez profit ! Encore faut-il ne pas s’endormir sur son bien. Pour tout talent, je vous demanderai des comptes. (16/11/2000) page 142

Message complet

Quant au cadet : rempli de zèle pour son travail, il en oublie l’heure ! Il aurait pu avertir son frère, mais il veut respecter son sommeil ! Le cadet pèche par humilité mal placée qui l’empêche d’agir ! Vous êtes comme l’aîné lorsque, content d’avoir proclamé mon nom, vous vous en remettez à moi et ne poursuivez pas plus avant votre évangélisation. Vous êtes comme le cadet lorsque vous vous absorbez dans vos apostolats divers dans l’Eglise et oubliez l’essentiel. Pour chaque poisson qui s’échappe, chacun aura donc à rendre des comptes. (16/11/2000) page 142

Message complet

Que dit le Père : Enfants incapables, je vous avais pris à mon service, pensant être mieux servi ! Allez chez d’autres maîtres apprendre votre métier, puis revenez vers moi quand vous serez formés. Il ne suffit pas d’aimer Dieu pour bien le servir, il faut s’appliquer à faire sa volonté en y mettant tous les moyens dont on dispose. La vertu majeure ici contre illustrée est la persévérance ! Veillez, mes chers enfants, veillez, ne craignez pas ! Ne craignez jamais d’être seuls, car avec vous, si vous marchez pour moi, se tiennent tous les anges et les saints qui, déjà, savourent toutes mes victoires. Craignez de vous endormir ! Craignez aussi de trop vous laisser absorber par vos tâches matérielles ! (16/11/2000) page 142

Message complet

Veillez, vous dis-je ! L’amour se refroidit ? Il est signe des temps, car voici que je viens ! Priez et sans relâche allez vers vos frères, semant la Bonne Nouvelle, mais, songez à garder, protéger, et arroser tous ces champs nouvellement ensemencés. Inventez des solutions ! Vous contribuerez à l’œuvre de ma grâce dans ce cas seulement. (16/11/2000) page 142

Message complet

Quant à moi, pauvre Roi, je ne m’impose pas ! Mes sujets sont libres de me choisir ou non. Je répands sur chacun mes grâces en abondance. Surveillez vos filets, ne les laissez pas craquer… mes grâces s’échapperaient. Videz-les plus souvent devant moi. Rendez grâce pour chaque don. Faites-le vôtre en le faisant servir aux autres : tel est le grand secret… Le Père leur dit donc : Enfants, ni l’un ni l’autre je ne vous garde à mon service. Vous voici trop gâtés et bien peu attentifs. Allez de par le monde apprendre votre métier. Vous penserez souvent à ce dont vous jouissiez : paix et sécurité ! Il vous faut à présent faire preuve de débrouillardise, car sinon vous resterez sur votre faim. Vous m’avez sans me reconnaître. Cherchez-moi, vous me trouverez. (16/11/2000) page 142

Message complet

retour haut de page