Viens, enfant ! Un jour, un prince parcourait ses terres. Elles semblaient verdoyantes et la satisfaction aurait dû se peindre sur ses traits. Cependant, plus il avançait et plus le désespoir l’étreignait au point d’en être inconsolable. « Mais, qu’as-tu, Seigneur ? lui demanda son page. (13/03/2001) page 179

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La tristesse mange mon cœur, car je vois que sans joie et sans ardeur, mes terres sont travaillées. Les fruits qu’elles porteront seront bien moins sucrés et la saveur du pain en sera altérée. Mes gens les mangeront, et ils s’affaibliront jusqu’à en mourir ! Ah ! comme il est dommage, ce glissement sournois qui entraîne chacun vers le gouffre sans fond : manque d’entrain, paresse, mauvaise volonté, travail bâclé. Je vois bien que tous mes ennemis se sont ligués et que cette année encore, mes terres s’appauvrissent ! » (13/03/2001) page 179

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Le page en fut contrit. Fallait-il révéler le désespoir du Prince ? et en vue de quel objectif ? Ou bien devait-il garder sa confidence et laisser le bon peuple dans l’illusion complète : satisfait de son travail « bâclé » et fier de son Prince «retiré en son Palais » ? A la fin, l’amour se refroidira… Eh bien, enfant, que ce conte t’incite à publier ce que je te confie : OUI, ton Dieu te parle et t’exprime bien des situations qui le chagrinent. Transmets mes paroles afin que mes créatures soient saisies de pitié pour leur Créateur et que le repentir les étreigne. Qu’elles viennent à moi et se repentent ! Je suis le Dieu miséricordieux qui pardonne tous les péchés, des moindres imperfections aux plus sanglants homicides. Je relève et guéris! (13/03/2001) page 179

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Venez à moi tant qu’il est temps, avant que vos champs ne produisent plus que des fruits de mort et que de vos sources ne s’écoulent plus que des eaux empoisonnées ! La terre, que je vous ai confiée, est en grand danger. Convertissez-vous, croyez et implorez votre Dieu trois fois Saint, qui est amour et vie. Et toi enfant, va en paix, je te bénis. (13/03/2001) page 179

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