Tu diras à… que la résurrection est bien jusque dans la chair, car ce que mon sacrifice a permis, c’est que l’homme soit sauvé : l’homme tel que Dieu l’a conçu de toute éternité dans son entièreté. La chair par le péché s’est avilie, mais mon sacrifice est rédempteur, c’est-à-dire relève et rénove cette chair. La mort est vaincue. Or mon corps, pour être de chair, n’en est pas moins glorieux, c’est-à-dire unifié dans l’Esprit. (26/03/2001) page 187
Jésus, vrai homme et vrai Dieu, signifie : Jésus qui, par son incarnation parfaite dans la condition humaine avec toutes les sujétions de la chair, par son sacrifice parfait en esprit et en vérité, c’est-à-dire offert, subi, et vécu sans retour sur soi-même, dans un effort, instant après instant, d’accomplir la volonté du Père, a vaincu Satan et son emprise mortelle. (26/03/2001) page 187
Son sacrifice a été agréé par le Père pour toute l’humanité. En lui, chacun est sauvé ! Jésus ressuscité est pleinement homme et pleinement Dieu. En lui l’esprit et la chair sont uns. J’ai mangé avec mes amis afin que chacun sache que je n’étais pas un fantôme, mais bien vivant dans un corps de chair sans être pourtant aucunement limité par ses contingences. C’est pourquoi j’apparais là où je veux ! Croire que je ne suis qu’Esprit, que «corps glorieux», avec une compréhension de ce terme erronée, est pécher contre la foi de l’Eglise. Fais-le savoir, enfant. Va, il est temps. J’ai entendu ta prière et bénis ta consécration. Va, je te bénis. (26/03/2001) page 187
